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La grande traversée, à la recherche des écologies singulières de la métropole du Grand Genève, Fondation Braillard, Canton de Genève, Pôle métropolitain du Genevois français, ONU

COMMANDITAIRE - MISSION

Fondation Braillard | Canton de Genève | Pôle métropolitain du Grand genevois | ONU Visions prospectives pour le Grand Genève. Habiter la ville-paysage du 21e siècle.

PARTENAIRES

INterland / Bazar Urbain / Contrepoint, projets urbains / Coloco / Coopérative Équilibre / École urbaine de Lyon

2019-2020

Grand Genève

Catégorie

Grands territoires, International

La grande traversée, à la recherche des écologies singulières de la métropole du Grand Genève, Fondation Braillard, Canton de Genève, Pôle métropolitain du Genevois français, ONU

Dans le cadre de la consultation internationale «Visions prospectives pour le Grand Genève», l’équipe de « La grande traversée » a proposé de partir à la recherche des «écologies singulières» de la métropole transfrontalière.

Pour mettre en œuvre cette ambition, l’équipe a effectué aux cours de l’année 2019 une grande traversée, à la fois physique – du territoire métropolitain –, et métaphorique – des thèmes de la transition écologique. Partant de l’hypothèse qu’il existe depuis longtemps sur le territoire franco-valdo-genevois une culture de la circularité, de la concertation et de la coopération, une première collecte d’initiatives heureuses nous a permis de distinguer des séries d’« objets », de « sujets » et de « projets » transitionnels. Leur exploration systématique a permis, au cours d’une alternance de marches collectives in situ et de tables de discussion des actions collectées, d’identifier trois conditions de singularité desdites écologies : « l’îlot d’expérimentation », le « passage transfrontalier » et le « bassin-versant ».

Quatre champs de référence ont par ailleurs guidé l’exploration.
-Le premier concerne le ré-ensauvagement des processus naturels et anthropiques – en prenant la mesure de la « part sauvage » du territoire qu’il faut préserver pour survivre. La crise écologique structurelle nous oblige à passer de l’usage de notions compensatoires à des notions refondatrices de métabolisme, de biodiversité ou de santé, que doit désormais chercher à promouvoir un éco-urbanisme porteur du lien intime qui unit l’homme au reste du vivant. Celle-ci recouvre notamment l’ensemble des actions que l’on peut mettre en œuvre pour redonner au territoire un potentiel de régénération de friches ou de jachères, de reconversion de sites aux affectations non déterminées, et de symbolisation nouvelle de terres peu accessibles ou délibérément méconnues.

-Le deuxième explore les territoires de l’habiter. Il s’agit ici de faire en sorte qu’un type d’habitat ne puisse plus être conçu sans prendre en compte les effets transitionnels qu’il peut produire sur le terrain des mobilités décarbonées ou partagées, des filières courtes d’approvisionnement, des consommations d’énergie, de matière ou d’information, ou encore sur celui de la diversification des espaces communs. Les coopératives d’habitants, comme modèle contributif de promotion immobilière et de valorisation des savoir-faire, témoignent en particulier d’une légitimité «écologique» et « transitionnelle» porteuse de sens et d’hospitalité.

-Le troisième systématise la contractualisation des échanges. On pointe cette fois la nécessité, pour gérer des échanges matériels, décisionnels ou énergétiques à finalité écologique, de réinventer des formes inédites de contrats de réciprocité entre acteurs – chartes, valeurs, règles communes, labels privés ou publics, recommandations ou avis d’experts, … – pour redéfinir, inlassablement, ce qu’est ou ce que n’est pas le «bien commun» en situation, et pour préfigurer, par le projet, un cadre normatif à venir.

-Le quatrième promeut l’invention d’une échelle tierce, oblique, intermédiaire ou transverse, autrement dit d’une échelle qui n’est jamais donnée mais toujours à construire ou reconstruire, en fonction de la situation locale et circonstancielle du projet. Il n’y a pas de recette universelle pour mettre en œuvre la transition, mais des projets à mener, sur des territoires concrets, incarnés et bien différenciés selon «l’écologie singulière» et les «chaînes de valeurs résilientes» qui sont les siennes.

Ainsi le travail s’ouvre-t-il, pour ne pas conclure, sur trois projets démonstrateurs, qui sont l’occasion d’expérimenter autant de fictions réalistes… Celles-ci ont été élaborées en convoquant des acteurs directement concernés et en enquêtant plus systématiquement sur les conditions réelles de mutation transitionnelle des trois territoires : l’agropôle d’Archamps-Bardonnex, l’aéroport et la gare de Genève-Europe, la zone franche de Thônex-Vallard.

Equipe « La grande traversée »

-Franck Hulliard, Alizée Moreux – INterland,
-Nicolas Tixier, Charles Ambrosino – Bazar Urbain,
-Pascal Amphoux – Contrepoint, projets urbains
-Miguel Georgieff – Coloco,
-Benoît Molineaux, Uli Amos – Coopérative Équilibre,
-Adrian Torres-Astaburuaga, Michel Lussault, Valérie Disdier – École urbaine de Lyon

 

Consultation Grand Genève